L’Importance Des Compléments Alimentaires Aujourd’Hui




Beaucoup de personnes se méfient des compléments alimentaires, car ils les confondent avec des médicaments. Or, un médicament est curatif, par définition, existe pour soigner. Alors qu’un complément alimentaire, comme son nom l’indique, a pour objectif de complémenter notre alimentation. D’augmenter notre apport en vitamines et minéraux (micronutriments). Un micronutriment a un rôle fonctionnel dans l’organisme. Il est donc essentiel pour un bien-être corporel global. C’est pourquoi, on n’utilise pas des compléments alimentaires pour guérir quand nous sommes malades. Cependant, on les utilise pour améliorer notre bien-être ciblé ou global.
La décadence de notre alimentation
Or, de nos jours, notre société de surconsommation a fait en sorte que nos aliments soient de moins bonne qualité. Pourquoi ? Car on doit produire plus, pour subvenir au besoin d’une population ne cessant de grandir. Donc ne plus se focaliser sur la qualité mais la quantité. Ce qui fait que les aliments que nous consommons sont moins avantageux au niveau des macronutriments, (lipides, glucides et protéines). Mais encore plus au niveau des micronutriments. Avoir moins de vitamines et minéraux dans l’assiette ne va pas faire plaisir à notre corps. Au contraire, notre bien-être va prendre une claque. Avec un métabolisme moins performant, un réseau antioxydant fragilisé et un système immunitaire plus propice à recevoir des maladies.
C’était mieux avant …
Plusieurs études ont démontré que les aliments des années 50/60, étaient beaucoup plus nutritifs que ceux d’aujourd’hui. Comme écrit un peu au dessus, la production alimentaire s’est affolée pour pouvoir nourrir la population. Il a donc fallut trouver des moyens pour booster les récoltes de fruits, légumes et céréales. Et ces solutions ont été des méthodes environnementales, comme l’irrigation, la fertilisation, la lutte contre les mauvaises herbes et les parasites (pesticides), le choix des variétés cultivées et l’élevage sélectif. Avec ces méthodes on a donc multiplié les récoltes et agrandi les champs de culture. Sauf qu’un problème, un gros problème est apparu. L’augmentation des rendements a réduit fortement la concentration de certains nutriments. C’est ce que l’on appelle “l’effet de dilution génétique”. En régulant et détruisant la biodiversité, on fragilise les cultures de nos aliments. Ce qui entraîne la perte de nutriments dans ces derniers.
Comparaisons qui font mal au ventre
De nombreuses recherches ont comparé les aliments de la moitié du XXème siècle et ceux de maintenant. Nos grand-parents mangeaient des oranges et des pêches avec plus de nutriments. Celles-ci nous procurent de la vitamine A, bonne pour notre système immunitaire, nos os et nos yeux. Il faut aujourd’hui 26 pêches ou 21 oranges pour avoir un apport quotidien suffisant en vitamine A pour notre santé. Contre qu’une poignée des deux à l’époque … La plupart des légumes sont eux aussi atteints. Une étude canadienne a démontré sur une trentaine de légumes, que 80% d’entre eux avaient perdu leur teneur en fer et calcium. Le brocolis, par exemple, acteur d’apport en calcium, a perdu deux tiers de sa teneur en 50 ans. Soit, un passage de 13 mg pour un gramme de brocolis en 1950, à un peu près 4 mg dans les années 2000. Quasiment 20 ans après cette étude, le résultat a dû s’alourdir.
Le slogan “Manger cinq fruits et légumes par jour”, devrait réellement être revu à la hausse … Une poignée de fruits ou de légumes aujourd’hui ne suffisent pas pour subvenir au besoin quotidien de certains nutriments.
Nos céréales sont aussi plus pauvres en minéraux. Comme le zinc, le cuivre et le fer. Sauf qu’elles servent à nourrir notre bétail. Mais si celui-ci mange aussi moins de nutriments qu’avant, ça veut dire que sa viande en contiendra moins, et quand nous en mangerons, nous serons nous aussi en carence de minéraux. C’est un effet Domino constaté par le chercheur David Thomas. En comparant le même poids de viande d’aujourd’hui et celle des années 50/60, la teneur en fer a diminué de moitié en un demi-siècle.
Effet Domino
Mais nos animaux ne nous alimentent pas seulement avec leur viande, mais aussi avec leur lait. Le lait d’aujourd’hui n’a plus la même teneur en acides gras essentiels qu’auparavant. Ces acides essentiels ne peuvent être produits par notre corps. On les retrouve donc exclusivement dans notre alimentation. Ils agissent sur nos fonctions cognitives, sur notre système nerveux et sur la structure même de nos cellules. Si nous n’en consommons pas assez, cette carence pourrait avoir de réelles répercussions sur notre bien-être corporel.
Toutes ces chutes de nutriments se résument sous la notion de “calorie vide”. Des aliments, plus gras et plus sucrés, mais moins nutritifs. Donc on mange plus de calories, mais on se “nourrit” moins, va comprendre.
C’est la mode de calculer les calories que nous ingurgitons, cependant cette habitude alimentaire devrait plus se tourner vers les micronutriments. C’est bien joli d’avoir une certaine dose de protéines, de glucides ou lipides dans le corps pour n’importe quel objectif de poids. Mais si il n’y a pas suffisamment de vitamines et minéraux pour les accompagner, nous allons nous aussi devenir des coquilles vides. Et notre organisme va vite hurler “alerte rouge”, à notre santé et notre bien-être.
Produire plus pour la population, OK; la fragiliser, ouais bof l’industrie.
Et le bio dans tout ça ?
En qualité nutritionnelle, le bio n’est pas du tout supérieur à l’agriculture conventionnelle. Certes, les aliments issus de cette agriculture sont plus sains pour notre corps car ils contiennent moins de toxicité.
(Moins et pas 0% de toxicité, le bio est tout de même exposé aux pesticides et autres substances toxiques. Le 100% bio naturel, c’est un mythe, une mascarade, faut arrêter d’y croire.)
En aucun cas, les aliments provenant de l’agriculture biologique sont plus nutritifs. Plus de détails ici.
La qualité nutritive des aliments dépend de l’intensité de production et de la maturité des aliments quand ceux-ci sont récoltés.
La solution de maintenant
Pour déjouer cette chute de nutriments dans notre alimentation, la prise de compléments alimentaires est la solution. Une prise quotidienne d’un complément multi-vitamines, en même temps qu’un repas, peut subvenir au manque de micronutriments dont souffre notre corps. Le docteur Jane Higdon, chercheuse associée à l’Institut Linus Pauling de l’Université de l’Oregon, indique que les suppléments de multi-vitamines ont des qualités bénéfiques sur la santé.
Un supplément quotidien en multi-vitamines assure un apport adéquat en micronutriments qui ne sont pas toujours présents dans un régime alimentaire en quantités optimales
Jane Higdon